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Selon Sa Parole septembre 1998 vol. 24 numéro 7


LE PERE REGIMBAL PARLE DE L'ESPRIT

Le dixième anniversaire du décès du père Jean-Paul Regimbal (1931-1988)
Communiqué reçu de Granby
A l'occasion du 10e anniversaire du décès du père Jean-Paul Regimbal, o.ss.t., qui a eu lieu le 8 septembre 1998, je vous fais parvenir quelques textes qui pourraient intéresser vos lecteurs.

Ce Trinitaire s'est particulièrement illustré grâce à son talent de communicateur de la foi. Il a prêché des retraites spirituelles et donné des conférences aux quatre coins du monde. Il est à la base d'un courant spirituel qui - à partir du monastère des Trinitaires de Granby - a fait le tour de la planète, particulièrement au sein de la francophonie. Ce courant nommé "Renouveau charismatique" s'inscrit à la suite des différents renouveaux qu'il y a eus dans l'Église catholique depuis le concile Vatican II. Le père Regimbal est actuellement vénéré comme "un saint homme".

Même si la popularité du Renouveau charismatique catholique est en perte de vitesse au Québec, il demeure qu'il se trouve de plus en plus de catholiques qui se réclament de ce courant spirituel autour du globe. Le pape a redit a plusieurs occasions que ce Renouveau est une chance pour l'Église.

"Le père Jean-Paul a aimé l'Église. Il a aimé le pape et les évêques. Je peux l'affirmer l'ayant connu et l'ayant vu travailler dans le diocèse et ailleurs", lançait Mgr Louis Langevin, évêque de Saint-Hyacinthe, à l'occasion de l'homélie des funérailles du religieux qui ont eu lieu le 12 septembre 1988 en l'église Sainte-Famille de Granby.

L'abbé André Daigneault rappelle que le père Régimbal avait écrit, en juin 85 dans la revue "Je crois", quelques semaines après le décès du père Henry Roy, un article intitulé: "Un prophète a vécu parmi nous." En relisant cet article, quelques heures après la mort du père Regimbal, je me disais que ce qu'il avait écrit sur le père Roy pouvait s'appliquer à lui-même: "Il était une énigme pour ses contemporains. N'écoutant que son coeur et l'Esprit, il endura avec courage et patience les incompréhensions et les oppositions de son propre milieu. Quand le coeur a raison, c'est difficile "aux hommes de tête" de le comprendre et plus difficile encore de l'accepter."


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A LA DÉCOUVERTE DE L'ESPRIT
Jean-Paul Regimbal

Le Saint-Esprit est, sans aucun doute, la personne la moins connue, la moins aimée et la moins adorée de l'auguste Trinité. Et pourtant, c'est la personne divine qui opère dans nos vies quotidiennes le rôle le plus constant et le plus intime dans l'oeuvre de notre croissance spirituelle et de notre sanctification. C'est le Saint-Esprit qui, au moment du baptême, a été diffusé dans nos coeurs par Dieu le Père pour nous marquer du signe du salut, pour nous communiquer la vie divine, pour nous transformer à l'image même du Christ, pour que nous devenions tous enfants de Dieu, fils de Dieu dans le seul et unique vrai Fils Jésus-Christ. C'est par lui encore que nous est communiqué le salut que le Seigneur Jésus nous a mérité sur la Croix. C'est toujours par lui que nous sommes régénérés à la vie nouvelle que nous a acquis le Fils de Dieu, Jésus, par sa mort et sa résurrection.

ACTION DANS NOS VIES

Le Saint-Esprit est une personne divine égale et co-éternelle au Père et au Fils. C'est une personne qui "demeure en nous" (Jn 14,16-17), qui "nous enseigne et nous conduit à la plénitude de la vérité" (Jn 14,26), qui "convainc et confond le monde en matière de péché, de justice et de jugement" (Jn 16,8). Il conduit, il parle, il entend, il annonce, il glorifie, il ordonne, il envoie, il empêche, il avertit, il aide et intercède, il pense, il sonde tout, il opère et distribue, il possède une volonté, puisqu'il souffle où il veut, et qu'il accorde ses dons selon son bon plaisir. Or, seule une personne possède ces attributs et peut exercer ces diverses actions envers les hommes.

Par ailleurs, les hommes peuvent lui mentir (Ac 5,3), le tenter (Ac 5,9), lui résister (Ac 7,51), l'attrister (Eph 4,30), l'outrager (He 10,29) et blasphémer contre lui (Mt 12,31). C'est d'ailleurs le seul péché que Jésus a déclaré irrémissible...

C'est encore la personne du Saint-Esprit qui - tout à fait aux origines mêmes du christianisme - a rendu féconde la Vierge Marie en la couvrant "de son ombre", a joint de puissance et d'autorité le ministère sacré du Christ au moment de son baptême par Jean-Baptiste et a transformé le coeur et la personnalité des apôtres pour annoncer avec audace le Royaume de Dieu établi par Jésus-Christ, au point d'en témoigner au prix du sang.

L'Esprit Saint fait l'objet du dernier article du Credo que nous récitons chaque dimanche.

PRÉSENCE DANS L'ÉCRITURE

Dans le Nouveau Testament, il est bien le premier fait d'expérience: naissance et sanctification de Jean-Baptiste dès le sein de sa mère, conception virginale du Christ dans le sein de Marie, manifestation visible sous la forme d'une colombe le jour du baptême de Jésus-Christ...

J'irai même un pas plus loin en précisant que le Saint-Esprit est le premier fait d'expérience de toute la révélation, car c'est lui qui a inspiré les patriarches de la Genèse dès les toutes premières lignes du récit de la création: "Au commencement, l'Esprit de Dieu (ruah Elohim) planait sur les eaux" (Gen 1,2). Le Credo n'affirme-t-il pas que le "Saint-Esprit a parlé par les prophètes"? Et c'est encore au même Esprit de Dieu que se réfère le témoignage de Jean au dernier chapitre de l'Apocalypse: "L'Esprit et l'Épouse disent: Viens (Maranatha). Que celui qui écoute dise: Viens. Et que l'homme assoiffé s'approche, que l'homme de désir reçoive l'eau de la vie gratuitement" (Ap 22,17).

ACTION DANS L'ÉGLISE

L'Esprit de Dieu continue toujours son action dans l'Église comme en témoigne d'une façon éclatante le concile Vatican II. Un essor spirituel considérable fut imprimé à toute l'Église tant au sein du laïcat et du clergé qu'au sein des communautés religieuses. Renouveau et réforme vont de pair pour redonner à l'Église sa beauté primitive "sans ride, sans tache". C'est en ce sens que parle Jean XXIII dans la Bulle d'introduction

"Cela mettra en évidence la vie et la perpétuelle jeunesse de notre Mère la Saint Église, qui est toujours présente aux événements humains et qui au fur et à mesure que passent les siècles, renouvelle sa beauté, brille d'une nouvelle splendeur et remporte de nouvelles victoires, tout en restant toujours la même et en se conformant à cette splendide image qu'a voulu lui donner Jésus-Christ, son divin Époux, qui l'aime et la protège".

(Extrait de la revue Trinité Liberté, novembre-décembre 1971. pages 4 à 6)
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UNE SPIRITUALITÉ POUR NOTRE TEMPS
Jean-Paul Regimbal

L'homme contemporain se débat au milieu de tant de problèmes économiques, sociaux et culturels. Il est déchiré par tant de forces et de pressions en sens contraires - aussi bien au-dedans de lui-même qu'au-dehors - qu'il en vient à se sentir vide, impuissant, écrasé, dépersonnalisé, annihilé. Cependant, il continue toujours d'avoir faim et soif de vérité, de bonheur, d'authenticité, de justice et de paix. Ayant nettement la conviction que les jeux sont faussés et qu'il n'a plus rien à perdre, l'homme d'aujourd'hui n'hésite plus a se donner, tête baissée, dans toutes les réformes et les révolutions qui courent la surface de la terre: révolution culturelle, révolution sociale, révolution politico-économique, révolution structurelle, etc...

Mais, chose étrange, l'homme du XXe siècle écarte systématiquement la seule révolution qui pourrait changer la face de la terre: la révolution spirituelle et morale vécue dans l'Agapè telle que l'annonce l'Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ: la "metanoia" préconisée par Jean-Baptiste qui débouche sur la révolution de l'Amour enseignée par le Christ Jésus.

QU'EST-CE QUE LA METANOIA?

C'est un mot grec intraduisible en français. C'est une conversion en profondeur de tout l'être: changement de coeur et d'esprit, changement de comportement et de vie, changement d'attitudes et de dispositions intérieures au point que l'homme accepte de se détourner complètement de ses péchés et de ses misères pour se tourner complètement vers Dieu et son Amour. Jean-Baptiste parlait d'un "baptême de repentir", ce qui illustre bien l'aspect négatif de la conversion; et Jésus parlait du "baptême de l'eau et de l'Esprit" qui fait comprendre l'aspect positif de cette même conversion spirituelle.

CRISES DE L'HOMME CONTEMPORAIN

On pourrait ramener à cinq, les grandes crises intérieures dont l'homme moderne se sent la victime impuissante:
- crise d'identité: Il ne sait plus qui il est et ce qu'il est...;
- crise d'orientation: Il ne sait plus d'où il vient ni où il va...;
- crise de structure: Il ne veut plus se perdre dans la masse ni devenir la victime d'un système où il ne compte plus;
- crise de la foi: Il ne sait plus qui croire ni à qui croire craignant d'être le dupe d'une illusion ou d'une fausse représentation;
- crise d'obéissance: Il ne sait plus où se trouve l'autorité légitime ni ne veut se faire exploiter par une autorité arbitraire ou tyrannique.

Mais au fond, toutes ces crises se ramènent à un phénomène beaucoup plus radical que nous vivons à l'heure actuelle: à savoir la fin d,un type de civilisation et le début d'une autre civilisation dont on ne peut présentement saisir toutes les données.

CRISE DE CIVILISATION

Comme symptômes d'une civilisation qui se meurt, il suffit de relire l'histoire des grandes civilisations: égyptienne, grecque, romaine, européenne. Toutes se sont effondrées sous le poids de leur propre "grandeur":
- désintégration progressive de la famille;
- corruption intérieure des grands pouvoirs publics;
- effondrement inévitable de la politique extérieure en raison même de son expansion territoriale, et de l'exploitation des peuples conquis;
- disparité de conditions entre les classes sociales: conditions de travail, de logement, de loisirs, du plaisir sous toutes ses formes pour oublier ou fuir le travail, la responsabilité, le devoir et la contrainte. S'intoxiquer pour mieux oublier.

Il semble que l'humanité ne puisse jamais apprendre une once de sagesse ou de prudence à l'école du passé. Les mêmes erreurs sont commises, et pour les mêmes causes, de sorte que chaque civilisation engendre en elle-même les germes de sa propre décadence. Mais à travers toutes ces ruines, il ne semble survivre qu'une seule réalité qui fait surgir des cendres un Phoenix vigoureux et renouvelé: la révélation divine véhiculée par le Judaïsme et portée à son ultime perfection par et dans la personne de Jésus-Christ: "Le Verbe fait chair qui est venu habiter parmi nous..."

RÉVÉLATION ET RÉVOLUTION

A sa manière, la Révélation divine est une véritable révolution: la Parole de Dieu est plus puissante que la dynamite ou la bombe H. Mais au lieu de semer la mort, elle apporte la vie, et la vie en surabondance (Jn 10,10).

Dieu intervient dans l'histoire de l'humanité pour appeler ou rappeler l'homme à une vocation sublime: "Tu seras mon peuple et je serai ton Dieu": l'alliance. "A tous ceux qui l'ont reçu, il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu": l'adoption divine.

La Révélation par excellence, c'est lorsque Dieu s'est lui-même fait homme pour nous faire connaître le plan du Père et nous révéler la puissance conquérante de son Esprit d'amour: "Envoie ton Esprit, et tout sera créé; et tu renouvelleras la face de la terre. Par Jésus, avec Jésus et en Jésus, l'homme est appelé à une "nouvelle naissance" en étant plongé dans l'Amour-même qu'est l'Esprit saint (Ac 1-2).

LA RÉVOLUTION TRINITAIRE: RÉPONSE À L'HOMME DU XXe SIÈCLE

Identité. La Révélation de l'Ancien et du Nouveau Testament a pour but de faire comprendre à l'homme qui il est et ce qu'il est: créature de Dieu, racheté dans le Sang du Christ et animé de l'Esprit saint qui inspire à appeler Dieu du nom de Père, et Jésus, le Seigneur, le Sauveur: enfant de Dieu, membre de la famille des Trois, héritier du Christ, cohéritier du Royaume, membre d'une race choisie, d'un peuple de prêtres, de rois et de prophètes...

Orientation. Elle lui enseigne précisément d'où il vient et où il va: issu tout entier de l'Amour infini de Dieu duquel il tient l'être, le mouvement et l'agir, il est appelé à l'Amour et au partage éternel de la vie même de Dieu, et cela gratuitement, de libéralement, royalement. Cependant cet appel à l'Amour exige de l'homme une réponse à l'Amour, une réponse d'Amour: dans la liberté, la joie et le don total... C'est précisément sur la nature et la qualité de cette réponse d'Amour que dépend soit le bonheur, soit le malheur éternel de l'homme. Mais dans les deux cas, il sait exactement ce qui l'attend: la Béatitude de vivre à jamais dans la présence de Dieu qu'il verra face à face, ou le tourment de vivre à jamais dans l'absence de Dieu pour lequel il est fait, mais qu'il a perdu par sa propre faute, son refus délibéré, son rejet orgueilleux de tout Etre supérieur a soi-même.

Structure. La Révélation nous montre aussi comment obvier aux divers problèmes de dépersonnalisation et de légalisme qu'entraîne toujours avec soi l'organisation des hommes dans des systèmes aussi complexes que puisse être l'Église, vue comme société visible. En effet, à mesure que chacun entre dans le mystère du salut, dans le mystère de l'Église et surtout les divers mystères du Christ, il s'établit entre l'homme et son Dieu de multiples relations interpersonnelles avec le Père, avec le Fils et le Saint-Esprit. A mesure que s'accroît cet enracinement dans le Christ par la foi, la prière devient un dialogue d'Amour, la vie chrétienne une expérience savoureuse remplie des signes et des merveilles de la puissance divine. Plus quelqu'un s'ouvre au Christ comme Seigneur et Sauveur personnel, plus sa Parole de lumière et de vie devient palpitante et plus aussi ses promesses deviennent un roc solide pour fonder des demandes qui soient agréables à Dieu.

Or, la demande par excellence que l'on fait au Père au nom de son Fils, c'est d'être revêtu de la puissance de l'Esprit afin de devenir dans l'Église et le monde un signe et un témoin de son Royaume sur la terre des hommes. Dès lors, la religion n'est plus une question de pratique et de lois, mais un service d'Amour dans le dépassement "vers l'en-avant et l'en-haut". Fils dans le seul vrai Fils, Jésus-Christ, chacun alors s'achemine vers le Père avec confiance, avec assurance, avec tendresse et avec joie. Quand on grandit dans le Christ et qu'un Esprit de service et de don nous anime, il n'y a pas tellement de problème quant à notre insertion dans les structures.
Cet article est tiré de la revue Trinité et Liberté, janvier-février 1971, pages 16 à 19.
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L'EXPÉRIENCE QUI A CHANGÉ LA VIE DE JEAN-PAUL REGIMBAL

Lors d'un souper du regroupement ACTE Montréal en 1980, le père Jean-Paul Regimbal (1931-1988) racontait avec enthousiasme l'expérience spirituelle qui a transformé sa vie.

"C'est comme si je revivais un extrait du texte d'Osée: "C'est pourquoi, je vais le séduire, le conduire au désert et parler à son coeur. Je lui rendrai ses vignobles..."," disait-il.

En 1969, suite à une recommandation médicale, l'Ordre des Trinitaires décide de l'envoyer à Phoenix en Arizona. Là-bas, l'air plus sec aiderait ses problèmes d'asthme.

Il poursuivait: "Dix ans de travail dans les prisons du Québec m'avaient fait voir la puissance de Dieu dans les coeurs et l'impuissance de mon ministère sacerdotal. Je travaillais dur et, pourtant, je trouvais que les conversions ne correspondaient pas aux efforts multiples que je déployais pour rejoindre cette population carcérale."

Pour donner plus de poids à sa pastorale, il faisait appel à la psychologie, la psychiatrie et la sociologie. Plus le temps avançait, moins la Parole de Dieu prenait de l'Importance dans son travail.

EXPÉRIENCE EN ARIZONA

"Quand j'ai pris la route de l'Arizona, mon coeur était lourd. Je ne comprenais pas... je trouvais mes supérieurs bornés..." racontait le fils de Jean de Matha.

Après un quinzaine de jours de repos, il téléphona à l'évêque du lieu pour lui offrir ses services. Le prélat diocésain lui proposa de remplacer un prêtre malade à la paroisse Ste-Thérèse de Phoenix.

"J'ai commencé à travailler à Ste-Thérèse le 9 septembre 1969. C'est quand même une signification! Le 9 du 9e mois en 1969. Il était 9h et Dieu préparait dans ma vie l'avènement de la 9e heure", lançait-il à la blague.

Ce matin-là, Sandy Winters venait le rencontrer au bureau. Cette anglicane désirait inscrire ses enfants à l'école catholique et se questionnait sur le contenu académique.

Après avoir obtenu les réponses espérées, elle lui demande: "Accepteriez-vous d'être mon directeur spirituel?" Il tenta de la diriger vers un pasteur de son Église, mais elle ajouta: "Je vis des situations étranges, des phénomènes spirituels particuliers et j'ai entendu dire que les catholiques attachent beaucoup d'importance à cela."

Jean-Paul Regimbal finit par accepter de l'écouter. Elle lui racontait qu'elle parlait en langue, qu'elle prophétisait, qu'elle avait reconduit trois prêtres à l'exercice de leur sacerdoce, etc.

Croyant à un cas de psychose religieuse, il concluait cette rencontre en lui disant qu'il recommuniquerait avec elle pour lui livrer sa réflexion. Avant de partir, il lui fit citer les passages des Écritures où il est question de ces manifestations.

Après une réflexion sérieuse et un regard en profondeur sur l'expérience de la Pentecôte des premiers disciples, de la vie des Pères de l'Église au long des cinq premiers siècles et de l'enseignement du Concile Vatican II qui venait de se terminer, il se rendit chez elle.

Dans sa cuisine (11 septembre), où elle s'affairait à préparer le repas, il lui demande de lui "imposer les mains" pour recevoir les mêmes grâces qu'elle.

L'EXPÉRIENCE TRANSFORMA SA VIE

Puisqu'il n'y avait pas de catholiques vivant ce phénomène à Phoenix, il se joignit à un groupe charismatique oecuménique. Rapidement, il devint reconnu et la nouvelle se répandit: "un prêtre catholique qui prophétise et qui fait des miracles!" Quelques semaines plus tard, il prêcha au Groenland.

L'année suivante, il revint travailler au Canada. Il fit de la prédication de retraites et de l'animation de soirées de prière nouveau genre.

A partir de Granby, il initia les gens à ce renouveau pour l'Église. Au fil des ans, le monastère des Trinitaires attira des gens de partout autour de la planète désireux de recevoir les mêmes grâces de l'Esprit Saint données au père Regimbal.

Extrait tiré du bulletin Trinité, décembre 1997, page 3.


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Dernière mise à jour 29 septembre 1998

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