Quelques témoignages



Une belle guérison que le Seigneur a faite chez moi


Je veux témoigner d'une grande libération d'idées suicidaires, vécue par ma fille, il y a sept ans de cela. Elle était à l'école, à Québec et avait fait deux tentatives. Elle était aux prises avec les forces occultes et se tenait avec une amie dont le copain était médium.

J'étais très consciente de tout cela. Je souffrais beaucoup et j'étais toujours inquiète.

Un jour, nous avons vécu un ressourcement au Juvénat de Dolbeau, animé par l'équipe du Pain Quotidien. Nous étions autour de l'autel et une de ces personnes a donné la prophétie suivante : " Il y a, ici présente, une dame dont la fille a beaucoup le goût du suicide. Le Seigneur la guérit à l'instant même de ses idées suicidaires par la foi de sa mère, par sa prière. À ce moment, j'ai éclaté en pleurs, même en cris car je savais que c'était Fanny qu'il guérissait. À la fin de la soirée, celle qui avait donné la prophétie m'a regardée et m'a dit: "Sois certaine que le Seigneur a guéri ta fille".

Je suis arrivée à la maison et j'ai appelé ma fille pour lui raconter cette aventure et lui dire qu'elle était guérie. Mais avant de lui téléphoner, j'avais pigé une parole en disant au Seigneur : " Confirme-moi cette guérison ". Sur le petit pain de Myriam était écrit : " Va, ta foi t'a sauvé ! "

N'est-ce pas merveilleux ? Et elle n'a jamais rechuté. Merci Seigneur de m'avoir tellement gâtée.

Murielle Lavoie de Dolbeau-Mistassini




Missionnaire chez moi, à Montréal...


Lorsqu'on m'a demandé si je pouvais donner mon témoignage, il m'a semblé que je n'avais rien à raconter, mais, à ce moment, me vint cette idée : un enfant gâté ne réalise pas toutes les grâces qui l'habitent et ne voit pas tous les malheurs dont il est exempt.

Voici donc pour moi une occasion de rendre grâce au Seigneur pour les merveilles qu'Il a réalisées dans ma vie puis, dans notre couple et notre famille. Récemment, à l'occasion d'une retraite, je vis combien toute ma vie avait baigné dans l'Amour du Père. Depuis toujours, j'existais dans sa pensée et il avait de beaux projets pour moi. Pour les réaliser, il a passé par mes parents. Il a permis que je naisse dans une famille profondément croyante et pratiquante. Quels bons moments j'ai pu vivre avec mes frères et sœurs sous la garde de mes parents ! Enfance heureuse dans l'amour de Dieu, de mes parents et dans l'apprentissage du travail qui forme et éprouve tout l'être. Déjà, le Seigneur occupait une grande place dans mon cœur et j'étais attirée à Lui par la prière, l'adoration et l'Eucharistie.

Au moment où, à cause de la Révolution tranquille, on enlevait toute obligation face à la prière et à la messe quotidienne, avec la grâce de Dieu, je persistais à le rencontrer, chaque matin, dans l'Eucharistie. La force de l'Esprit saint me poussait à aller rencontrer et recevoir Celui même qui m'avait donné la vie. J'avais alors 14 ans.

Dans les années 60, on vivait une remise en question et plusieurs laissaient l'engagement pris face à l'Église. Moi, je demeurais toujours fidèle à la pratique religieuse. Alors étudiante à l'École Normale, j'ai débuté en enseignement. Puis trois ans plus tard, j'ai rencontré Jean-Paul et nous nous sommes mariés en 1967.

Établis dans la région de Mirabel, nous avons subi l'expropriation et, avec beaucoup de peine, nous avons dû quitter la ferme où nous pensions passer la majeure partie de notre vie.

Nous avons donc déménagé. Jean-Paul est allé travailler avec son père et je m'occupais des enfants. Quelques années plus tard, en 1979, survint un drame dans notre vie : un grave accident, Jean-Paul se fit arracher un bras. Que de bouleversements, que d'émotions ! Je criai de nouveau vers la Vierge Marie, elle que j'avais souvent priée et qui me conduisait sans cesse à son fils Jésus. Ces " Je vous salue Marie " nous ont obtenu cette grâce que Jean-Paul soit interpellé pour aller à une retraite charismatique à Granby. Il en revint complètement changé, converti et convaincu que, sans le secours de Dieu, on ne peut rien faire. Ce fut le début d'un beau cheminement auquel je me joignis un peu plus tard.

À ce moment, l'équipe du Jourdain donnait des retraites de fin de semaine, un peu partout dans notre région. Nous allions régulièrement nous abreuver à la source d'eau vive de la Parole et de l'Eucharistie, ce qui transforma complètement notre vie. Ce fut le déut d'une rencontre très intime et personnelle avec le Seigneur et ce beau roman d'amour se continue encore aujourd'hui.

Au moment de l'accident de mon mari, j'avais déjà pensé retourner sur le marché du travail et j'allais à l'Université. Notre vie d'alors était très remplie : les enfants, la famille, l'enseignement, notre cheminement et notre implication au Jourdain. Alors me vint cette idée : si, un jour, c'en est trop, je ne laisserai certainement pas le Jourdain. C'était inspiré et même prophétique car, après quelques années au Conseil d'administration, voyant les besoins, je demandai un congé sabbatique pour collaborer à cette œuvre qui m'était si chère et à laquelle je croyais du plus profond de mon cœur.

Comme le Seigneur a fait des merveilles à travers les pauvres instruments que nous sommes : grâces de conversion, de libération, de guérison de toutes sortes ! Si le grain de blé ne meurt, il reste seul. Mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruits. Cette par! ole résume bien l'apostolat réalisé dans nos maisons de prière... Que de gratuité, d'oubli de soi, sans compter les fatigues et les peines de chaque jour !

On juge un arbre à ses fruits : vie mise au service de l'Église, fruit dans le couple, dans nos enfants, dans nos familles et dans tous les enfants que le Seigneur nous envoie.

Comment ne pas rendre grâce au Seigneur pour tout ce beau projet qu'il avait pour nous et qu'il réalise un peu plus chaque jour ! Prions pour obtenir cette grâce de fidélité et demeurer disponibles à la volonté du Seigneur jusqu'à la fin.

Dès le début, le Seigneur m'indiqua deux paroles qu'il voulait comme l'inspiration et la règle de vie pour le bon fonctionnement de cette œuvre :

Première parole : " Cherchez d'abord la plus grande gloire de Dieu et sa justice et le reste vous sera donné par surcroît ".

Deuxième parole : " Ma volonté, c'est que vous vous aimiez les uns les autres comme je vous ai aimés ".
Soutenus par la prière, l'adoration, la messe quotidienne, nous essayons de faire sa volonté et Lui ne fait pas défaut. Que d'expériences de Providence nous avons vécues et continuons de vivre !

Un besoin se manifeste : Seigneur, c'est ton œuvre, nous te confions cela et merci de prendre le plus grand soin de tes enfants.

Quelle joie de travailler à la vigne du Seigneur !

Quelle joie de voir ses enfants revenir vers Lui à travers les pauvres instruments que nous sommes !

Quelle joie d'accueillir, d'écouter, d'aimer au nom de Jésus !

Quelle joie, quelle paix nous habitent jour après jour lorsqu'on répond à l'invitation du Maître de la moisson, qui nous invite à travailler à sa moisson!

En terminant, je veux dire ce qui m'habite profondément : que le règne de Dieu le Père vienne, règne d'Amour, de Justice et de Paix.



Carmelle Jetté



Magazine SELON SA PAROLE (QUÉBEC) traitant de questions reliées à la spiritualité, l'évangélisation, l'éducation de la foi et la vie en Église
Selon Sa Parole sept. oct. vol. 27 numéro 4


Retour à la page d'accueil

Dernière mise à jour 16 octobre 2001

Page d'accueil| Sommaire| Activités| Informations nationales| Informations internationales| Moteur de recherche