SSP 2001 n.3 Témoignagnes

QUELQUES TÉMOIGNAGES




UNE BELLE GUÉRISON QUE LE SEIGNEUR A FAITE CHEZ MOI

Depuis 28 ans, mon mari vivait des périodes de dépression (maniaco-dépressif) chaque fois que j'accouchais ou lorsque des obstacles importants se présentaient dans notre vie de couple.

Je souffrais énormément durant ces périodes car il devenait très agressif et acceptait difficilement de se faire soigner : il disait qu'il n'était pas malade et que nous, nous l'étions. Il fut interné à Roberval, à l'hôpital psychiatrique. Il ne savait plus son nom et ne me reconnaissait pas. Il se sauvait et lorsqu'il rechutait, il ne voulait pas retourner dans cet hôpital. Il se débattait, criait, essayait de se sauver, se disant en santé. Une fois, il nous avait même dit de ne jamais essayer de le retourner dans cet hôpital s'il faisait d'autres dépressions. Dans ces moments-là, il devenait très menaçant.

Quand j'ai vécu l'agapèthérapie, j'ai prié beaucoup pour demander la guérison de mon époux. À la messe du jeudi, lorsque le prêtre a levé l'hostie, j'ai vraiment ressenti et compris - et c'était fort - que le Seigneur le guérissait à ce moment.

Un monsieur près de moi m'a regardée et m'a dit : " Murielle, je crois que ton mari est guéri de ses dépressions ". Le jeudi soir, nous avons partagé et j'ai raconté, comme par hasard, tout ce que j'avais vécu dans ces périodes difficiles à cause de la maladie de mon mari. J'étais sereine, je n'ai pas pleuré. Même je me suis surprise à rire. Fait nouveau, je pouvais en parler sans sentir l'angoisse m'envahir.

Le lendemain, je suis arrivée à la maison et mon mari m'a confié qu'un de ses employés était à l'hôpital, à Saint-Joseph et qu'il voulait se rendre à Roberval pour le visiter. Il a été capable de lui dire de prendre son temps pour guérir complètement, d'accepter la médication prescrite. J'avais les yeux fixés sur lui et j'étais dans l'émerveillement. Par la même occasion, il fallait que je voie une personne au centre psychiatrique (Sainte-Claire) où on l'avait déjà soigné - cet endroit où il ne voulait plus jamais retourner. Il est entré avec moi, a observé la dame que l'on visitait : il avait les yeux dans l'eau. Là, il a vraiment pris conscience de tout ce qu'il avait souffert et fait souffrir.

Quelle merveille ! Nous sommes sortis. Je l'ai serré dans mes bras. Je lui ai confirmé qu'il était guéri et lui ai raconté ce que j'avais vécu à La Source durant l'agapèthérapie. Murielle Lavoie de Dolbeau-Mistassini



OUF! MERCI SEIGNEUR!

Prisonnier de la consommation de drogues, j'étais marqué par un profond isolement. Un jour où je priais - cela m'arrivait à l'occasion - une lumière brilla en moi et me mena au Pharillon, maison fondée par l'abbé Christian Beaulieu pour venir en aide aux jeunes toxicomanes.

Je m'y rendis en toute confiance et me suis abandonné complètement. Je ne sais comment vous dire tout ce que j'y ai reçu. D'ailleurs, je n'aurais pas pu demander tout cela. Cependant, mes attentes ont été comblées au delà de mes espérances.

Cette maison respirait l'amour, un amour qui m'a beaucoup réconforté. Car il n'est pas facile et évident de changer des comportements déficients. Le Seigneur a béni ma bonne volonté et ma persévérance. Il m'a fait goûté de belles douceurs intérieures. J'ai été touché et remué en profondeur.

Maintenant je me sens reconnu, désiré et aimé. Mon mal existentiel et ma solitude se sont estompés. Par la prière, je demeure branché et fixé sur le Seigneur. Maintenant, je désire accomplir ma mission : bien m'entourer, continuer de cheminer et de diriger ma vie avec Lui.

Je me considère heureux, en paix et privilégié de ce qui m'arrive. Béni sois-tu Seigneur, pour ton amour ! Robin de Roberval



GRÂCE À RIMINI

Cela se passait à Rimini, en Italie, lors du congrès international du Renouveau charismatique en 2000.

À la messe de clôture, au moment de l'élévation, un enfant criait comme un animal. Deux personnes, dont sa mère, essayaient de le maîtriser. Je trouvais cela insoutenable et je fus prise de compassion pour cet enfant. Jésus mit dans mon cœur : " Va mettre tes mains sur cet enfant ! " Une terrible angoisse s'empara de moi. Je ne connaissais pas ces gens, des italiens peut-être. C'était l'élévation. Et ma main droite porte encore un pansement ; on voit qu'il me manque deux doigts : le cancer, un mélanome malin, récemment diagnostiqué. " Jésus je t'en prie, éloigne cette coupe ! " L'appel se fait plus pressant dans mon cœur et, comme une servante inutile, je vais poser mes mains sur cet enfant.

Et le Seigneur réconforta cette famille. À la fin de la messe, la mère avait connu une forte libération intérieure, le père pleurait, l'enfant, debout près de son père, immobile, regardait avec des yeux étonnés, empreints d'une douceur et d'une intensité qui me bouleversèrent. Le Seigneur mettait en mon cœur qu'il donnait de belles et grandes grâces. Lesquelles ? La mère me demande mon adresse, je la lui donne.

Au retour, dans l'autobus, je témoigne et remercie le Seigneur.

Après une semaine de pèlerinage à Assise et Rome, notre voyage se poursuit en Israël. Sur le mont Thabor, dans la petite chapelle de Moïse, après l'eucharistie, on prie sur moi : je ressens une grande chaleur dans la colonne vertébrale, une femme se met à pleurer fort derrière moi. Plus tard, elle témoigne m'avoir vue comme enveloppée par la miséricorde de Jésus " comme celle qu'il avait avant qu'il ne ressuscite Lazare ". Elle en fut toute bouleversée. Elle vit aussi comme une écrevisse sortir de moi... J'accueille dans la foi cette guérison de mon cancer.

De retour au pays, une personne du groupe m'écrit : " La nuit précédant la séparation du groupe et mon retour au Canada, le Seigneur me fit lever et me dit : " Écris : Tu diras à ma fille qu'elle est un trésor. J'ai choisi ce moment de l'élévation, Délice de Noces Éternelles, pour l'emmener vers moi alors que je me cachais dans cet enfant difforme et mal en point. Comment aurais-je pu la rencontrer autrement ? Dis-lui que c'était bien Moi et quand je l'ai vue arriver, j'ai pleuré de mon sang. Je redonnerais ma vie pour elle... "

De penser que ce sont les cris de Jésus dans cet enfant qui brisèrent mon cœur de compassion et que c'est sur Jésus que je posais mes mains malades en les posant sur cet enfant me bouleverse et change ma vie. Cet enfant malade a guéri mon cœur ! J'étais divorcée depuis deux ans et j'attendais l'annulation de mon mariage, pour refaire ma vie de femme. Depuis, j'ai donné ma vie à Jésus. Il a eu raison de mes craintes. Je refusais d'entendre son appel à le suivre avant ces événements. "

Votre patience à mon égard m'étonnera toujours, Ô Grand Dieu. Puissiez-vous ne jamais vous lasser de moi ! Des promesses, je ne puis en faire car c'est par votre Grâce que vous me sauvez, jour après jour. Mon amour vous est maintenant acquis. Malgré mes fautes, malgré mes chutes, mes yeux sont toujours tournés vers le haut, recherchant votre Regard. Dans votre embrasement, l'être passionné que je suis trouve enfin le repos. "

Depuis, j'ai reçu depuis des lettres de Katerina et Rocco, les parents de Gionni. Ils puisent, dans l'événement de Rimini, la force de poursuivre l'éducation de leur fils autistique. " Quand c'est trop dur, le Seigneur nous aide à chaque fois en nous comblant de grâces ", me confie Katerina.

Dire que Jésus s'est servi de Gionni pour guérir mon cœur... et me ramener à Lui ! Louise Bourdages

Magazine SELON SA PAROLE (QUÉBEC) traitant de questions reliées à la spiritualité, l'évangélisation, l'éducation de la foi et la vie en Église
Selon Sa Parole mai-juin vol. 27 numero 3


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Dernière mise à jour 10 octobre 2001

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