TÉMOIGNAGES
Quatre témoignages
dont trois par des jeunes de 19, 22 et 24 ans



Redécouvrir le chapelet

Depuis ma plus tendre enfance, nous priions en famille. Chez moi, le chapelet était la prière que nous récitions le plus souvent. Mais il ne m'avait jamais rejointe beaucoup.
Maintenant, à Marie-Jeunesse, je consacre à la prière plusieurs heures par jour et je goûte ces moments. Comme dans ma famille, le chapelet tient une place privilégiée dans ma communauté d'aujourd'hui. Imaginez... je n'y suis pas toujours allée de plein gré. Parfois le Seigneur me présentait de petits " bonbons " spirituels pour me garder près de Lui, mais en général je trouvais le temps bien long. Après deux ans de fidélité, par délicatesse, Jésus m'a donné la grâce d'aimer cette prière du chapelet, faite de simplicité. Cela s'est fait tout naturellement.
Un bon matin, dans la chapelle à dire le chapelet, je me suis mise à l'aimer, à le savourer. Depuis ce jour, qu'il y ait tempête en mon âme ou que tout aille à merveille, je prie le chapelet ; je ne le " dis " plus. Rien n'est impossible à Dieu !

Geneviève Riendeau, 19 ans de Marie-Jeunesse



La vérité m'a rendu libre !


De toute éternité, le Seigneur a placé en mon cœur une grande soif de Dieu, qui fut très tôt mal orientée.
Le 2 février 1995, un jeune oblat de Marie-Immaculée, candidat au sacerdoce, est venu dans mon école témoigner de son cheminement. Je l'ai invité chez moi et j'ai tenté de le " convertir " au spiritisme. La situation s'est renversée.
Ce fut la Visitation de Marie ! Le jeune séminariste m'a montré le revers de la médaille. J'ai ouvert mon cœur pour accueillir cette lumière nouvelle et j'ai décidé de marcher à la suite du Christ. J'ai reçu une grâce de conversion radicale.
Du jour au lendemain, j'ai arrêté toute consommation d'alcool et de drogues et toute écoute de musique violente. J'ai enlevé mon masque de " dur aux cheveux longs " et j'ai abandonné toutes ces pratiques. J'ai brûlé tous mes livres non catholiques. Je voulais devenir grand sorcier. Maintenant, j'aspire à devenir prêtre du Christ.
Le grand fruit de ma conversion, la liberté. D'abord j'ai vécu une grâce de libération de ce qui m'enchaînait extérieurement. Et maintenant, dans l'expérience quotidienne de Marie-Jeunesse, je vis une grâce plus profonde, la libération intérieure. " La vérité vous rendra libres ! " Le Seigneur me renouvelle. Il me fait grandir sur le chemin de la confiance et de l'abandon. J'expérimente de plus en plus la liberté des enfants de Dieu.

Carl Beaulieu, 22 ans de Marie-Jeunesse



Croire au bonheur...


Il y a quelques mois, je me rendais compte et je croyais vraiment que jamais je ne serais heureuse. Une amie m'a fait comprendre qu'il n'était pas normal de penser ainsi.
J'en ai parlé à mon accompagnateur spirituel. Ensemble, nous avons vu que cette réaction provenait d'une blessure d'enfance. En effet, petite, j'avais entendu un prédicateur parler de l'enfer et j'avais eu très peur. Inconsciemment, cette idée m'avait poursuivie toute ma vie. Alors, quand je commettais une faute, même involontairement, cela me décourageait. Sans le vouloir, je croyais que les autres ne m'aimeraient plus, que Dieu me rejetterait et qu'il m'arriverait plein de malchances. Ainsi, je n'avais plus d'espérance en l'avenir et j'estimais que peu importe ce que j'aurais fait, cela ne fonctionnerait pas. Pourtant, dans ma tête, je savais que Dieu était bon et qu'il m'aimait, mais je ne le vivais pas profondément dans mon cœur.
Alors, dans le sacrement du pardon, j'ai confié tout cela à Dieu et lui ai demandé de me guérir. Et croyez-moi, Il l'a fait ! Il s'est servi d'une parole de Dieu que j'ai reçue : " Moi, le Seigneur, je sais bien quels projets je forme pour vous ; et ce ne sont pas des projets de malheur, mais des projets de bonheur. Je veux vous donner un avenir à espérer " (Jr 29,11). Ça m'a tellement fait de bien. J'ai lu et relu cette Parole... Elle est descendue dans mon cœur, s'est enracinée et j'ai pu croire que Dieu m'aimait et qu'il voulait mon bonheur.
Dans les jours suivants, lorsqu'il m'arrivait d'avoir peur en l'avenir ou de douter de l'Amour de Dieu pour moi, je me rappelais cette Parole. Aussitôt, la paix revenait dans mon cœur. Je pouvais enfin avoir confiance en Dieu...
Aujourd'hui je peux dire qu'avec Dieu, je crois en l'avenir. Je sais qu'il ne me laissera jamais tomber, qu'il veut mon bonheur et qu'il m'aime comme un fou... Que toute la gloire Lui soit rendue pour cette belle grâce qu'il m'a accordée gratuitement et qui a changé ma vie !
Isabelle Pouliot, 24 ans, de Marie-Jeunesse



Ce qui m'est arrivé après mon agapèthérapie...


J'ai vécu une agapèthérapie en mai 1999. Je m'étais bien préparée et je savais un peu dans quoi je m'embarquais. Cette expérience m'a appris à regarder divers aspects de ma vie sous le regard de Dieu.
Où la vivre m'importait peu. Je sentais l'Esprit saint à l'œuvre quand il préparait mon cœur à la rencontre de l'Amour.
En agapè, j'ai fait l'expérience de l'Amour qui guérit, qui se donne et se reçoit. Je reviens ivre de l'Esprit saint et je suis tout feu tout flamme. Paraît-il, ça se voyait. Je me sens habitée et prête à tout pour demeurer dans cet état.
L'Esprit saint est passé dans ma vie avec son Amour, son regard sur moi et sur les autres, me libérant de fardeaux trop lourds. Il m'a laissé ses dons pour que je continue à progresser dans la foi, l'espérance et la charité.
Et la vie continue. Je me retrouve chez moi, avec les mêmes problèmes, la même famille, le même entourage. Mais moi, je ne me sens plus la même.
J'ai trouvé difficile de retomber dans le quotidien. Mais j'avais ramené un trésor : la certitude que l'Esprit saint me guidait ; des moyens pour le retrouver au dedans.
Depuis, j'ai compris que, dans l'abandon au Seigneur, je trouve beaucoup de consolation, de joie et de paix ; qu'il est facile de tomber, de se prendre pour un autre, de se penser meilleur qu'un autre.
Pour demeurer debout et ferme devant le Seigneur, je prends des moyens très simples : la prière sous toutes ses formes, l'écoute de la Parole de Dieu, les sacrements et le soutien d'une communauté de croyants, le groupe de prière auquel j'appartiens.
Je continue à cheminer dans la foi. Quand survient un découragement, je peux demander des prières, un ministère de prière, ce qui suffit à me relancer. J'ai besoin des autres pour bien vivre, non pas dans l'illusion, mais dans la réalité ; car ils me renvoient à moi-même, questionnent ma foi et ma fidélité, ce qui n'est pas toujours facile à prendre.
Vivre une agapè, c'est vivre comme une pentecôte : ouvrir mon être à l'Esprit saint et lui laisser le soin de m'instruire et de me guider. Lui seul peut accomplir en moi les promesses de Dieu. Je suis une ressuscitée.
Que le Dieu Père, Fils et Esprit me garde en sa présence et m'accorde son soutien !
Votre sœur en Jésus Christ,
Louisette Godbout



Magazine SELON SA PAROLE (QUÉBEC) traitant de questions reliées à la spiritualité, l'évangélisation, l'éducation de la foi et la vie en Église
Selon Sa Parole mai-juin vol. 26 numéro 3


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Dernière mise à jour 21 octobre 2000

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