Témoignages


Merveille que le Seigneur a fait pour les autres et pour moi !

Je dois donner un cours sur l'estime de soi. Avant le cours, je fais une prière comme celle d'une certaine Maria dont on nous a parlé lors d'un ressourcement. Elle avait béni son pain et avait demandé à Jésus que son pain fût le meilleur qu'elle n'avait jamais fait. Je dis à Jésus : " Tu sais tout le temps que j'ai mis à préparer ce cours. Veux-tu venir parler par ma bouche ? Veux-tu me donner tes oreilles pour être à l'écoute ? Et, Jésus, j'aimerais bien qu'on me félicite après ou du moins que quelques-uns le fassent. "

Après le premier cours, trois personnes viennent à ma rencontre. L'une m'exprime sa grande joie car ce que j'ai dit, l'éclaire et la confirme dans son attitude. L'autre me dit qu'elle vit dans le groupe la confiance et l'estime de soi. La troisième me confie que la bonne estime de soi révèle aussi le pardon. Je lui réponds que je trouve sa remarque pertinente. Je me suis dit que j'allais la rajouter dans mes conditions pour se sentir bien avec soi. Ah ! j'oublie... dans ce premier cours, j'ai ouvert une parenthèse sur notre Dieu créateur.

Au deuxième cours, je parle encore sur Dieu créateur, mais sans trop insister. J'enchaîne avec le pardon car je sens que des personnes du groupe ont de la misère avec cela. Monte en moi cette prière : " Tu entends, Seigneur ! Je ne peux plus parler... ce n'est pas un cours de religion que je donne. "

Alors quelqu'un me demande la permission de parler : " Quand tu as de la misère à pardonner, dis ton Notre Père et tu vas voir que cela va t'aider. Moi, j'en ai fait l'expérience. "

Dans mon cœur, je remercie le Seigneur pour cette merveille. Après la rencontre, toutes les personnes m'ont saluée ou donné la main avant de partir.

Merci Seigneur pour ton encouragement qui fait grandir ma confiance !

Huguette Labrecque



La prière m'a sauvée...

J'étais enfermée dans l'angoisse jour et nuit. J'avais très peu d'estime de moi, aucune confiance en moi. J'étais profondément malheureuse.

Je me suis tournée vers le Seigneur et j'ai prié, beaucoup prié. Il est venu à mon secours, m'a libérée de mes fardeaux et de mes angoisses et m'a montré le vrai chemin du bonheur.

Il guérit tout en moi et s'occupe de moi. Il a renouvelé ma parole en me donnant la capacité de m'exprimer avec douceur et tendresse.

Gloire lui soit rendue !

Arlette Desbiens



Une prière en langues tellement spéciale...

Un petit garçon, ignorant tout de la langue française, demeure maintenant près de ses grands-parents. Il trouve difficile de vivre étranger dans un milieu inconnu. Ces amis lui manquent et il souffre de ne pouvoir dire ce qu'il trouve ardu. Le soir, avant de s'endormir, il retrouve sa petite sœur au lit et il pleure.

La grand-maman cherche le petit garçon pour l'embrasser avant qu'il ne dorme. Elle le trouve en larmes, près de sa petite sœur endormie. Elle lui fait signe car elle ne peut s'exprimer dans sa langue. Il finit par la suivre jusqu'à son lit. Elle ne sait que faire, mais elle le caresse et pleure tendrement avec lui tout en se disant en elle-même : " Qu'est-ce que je pourrais bien lui dire pour le consoler ? " Elle lui parle doucement et le console avec des mots simples tout en cherchant comment le consoler.

Tout à coup, elle voit le crucifix... et dit : " Quand tu as de la peine, dis " Jésus... Jésus... Jésus... " ". Le petit garçon semble comprendre le mot Jésus. Il le répète avec sa grand-mère et s'endort.

Oui Jésus, tu es consolateur. Tu as fait l'union entre ces deux cœurs. Tu as mis un baume, un réconfort, une consolation dans le cœur de la grand-maman et dans celui de l'enfant. Béni sois-tu ! j

Huguette Labrecque rapporte ce fait qui lui a été raconté par une personne du groupe de soutien.



La prière du cœur transforme les cœurs

Je me rends à l'usine. Dans mon équipe de travail... un homme " à qui je ne fais pas la face " en raison d'une opinion que j'ai émise sur la cigarette, s'est mis à m'entreprendre en blasphémant et faisant des gestes de violence envers moi. Cela m'attriste beaucoup.

À mon retour à la maison, je raconte ce fait à mon épouse. Ensemble dans la prière, nous confions cette personne à la Vierge Marie en lui demandant de faire cesser cette méchanceté.

À mon travail, selon mon habitude, je récite des Ave dans mon cœur et je demande à Marie de me confier ses intentions. Elle m'a montré la pauvreté de cet homme. Et dans mon cœur, je dis autant que je le peux cette prière : " Seigneur Jésus, Fils du Dieu vivant, prends pitié de moi (cette personne), pauvre pécheur. "

À ma grande surprise, quelques jours plus tard, cet homme s'approche de moi, me tape sur l'épaule et me dit : " Serge, mon ami, j'ai pris la décision d'arrêter de chialer et de faire attention à mon caractère. "

Sur le coup, je pense qu'il rit de moi. C'est tellement radical que je ne le crois pas.

Mais, je dois me rendre à l'évidence, la transformation dure. La prière du cœur a ouvert son cœur.

Je veux rendre grâce au Seigneur et à Marie pour cette grâce. Amen ! Alléluia !

Serge Harvey



Mon "bogue" du 26 décembre

Le 26 décembre 1999, je me retrouve à l'urgence de l'hôpital Laval à Québec, victime d'un infarctus. L'équipe d'urgence s'agite et s'affaire autour de moi de toute urgence, c'est le cas de le dire.

Alors que je suis étendu calmement sur la civière, des aiguilles dans les deux bras, je me souviens de ce que je ne cesse de répéter aux membres de notre communauté de Jésus-Ouvrier, soit l'attitude chrétienne face à de tels événements. Je le mets en pratique. Et je prie le Seigneur : " Seigneur, je te loue et je te rends grâce pour ce qui m'arrive maintenant. Je sais que tu es présent dans cet événement, et même que tu m'y précédais. Parce que tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu, je crois que tu veux tirer du bien de cet événement. Que ta volonté se fasse en moi ! "

Immédiatement, je ressens une grande paix. Je n'ai plus peur car je suis entre bonnes mains. Je suis sûr que tous les intervenants font le nécessaire, correctement.

Dans les jours suivants, je passe une mauvaise nuit. Une vilaine toux m'empêche de dormir. Je refais cette même prière. Sur le coup, je cesse de tousser et je m'endors calmement. Mon sommeil s'étire jusqu'au matin.

J'ai vu à l'œuvre la puissance de la louange et je n'ai plus aucun de doute sur l'efficacité de cette prière de demande " pénétrée d'actions de grâce ". Comme le dit Paul : " Ne soyez inquiets de rien, mais, en toute circonstance, dans l'action de grâce priez et suppliez pour faire connaître à Dieu vos demandes " (Ph 4, 6).

Tout est entré dans l'ordre. J'ai été soigné très rapidement. Grâce à la vigilance de mon épouse Noëlla, j'étais rendu à l'hôpital dans les 20 minutes suivant mon malaise. En conséquence, je n'aurai aucune séquelle.

Merci, Seigneur, de mettre sur notre route les personnes qu'il nous faut, au bon moment. Toi, tu as agi par Noëlla. Merci, Seigneur ! Aurais-tu encore besoin de moi ?

Raymond Houde





Magazine SELON SA PAROLE (QUÉBEC) traitant de questions reliées à la spiritualité, l'évangélisation, l'éducation de la foi et la vie en Église
Selon Sa Parole mars-avril vol. 26 numéro 2


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Dernière mise à jour 30 mai 2000

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