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Magazine SELON SA PAROLE (QUÉBEC) traitant de questions reliées à la spiritualité, l'évangélisation, l'éducation de la foi et la vie en Église

Deuxième anniversaire du site internet de la revue (2 avril 1997 - 2 avril 1999)

Selon Sa Parole 15 mars 1999 vol. 25 numéro 3


DEUXIÈME SÉMINAIRE
JÉSUS ME SAUVE

Tiré de la revue Bonne Nouvelle (Belgique). Reproduit avec autorisation.
Tu acceptes Jésus comme le Seigneur de toute ta vie. Tu acceptes le souffle puissant de son Esprit.

Dans la vie de l'Église, il fut un temps où les chrétiens se réfugiaient dans les monastères: il n'y en avait presque pas ailleurs. Il y a aussi des périodes où l'Esprit de Dieu empoigne des hommes et des femmes - les plus ordinaires - là où ils sont. Ils comprennent profondément l'appel du Seigneur.

Un jour, saint Antoine du désert a entendu la parole de Dieu: "Cherche d'abord le Royaume de Dieu" et cette parole a changé toute sa vie. L'histoire de l'Église est pleine de ces paroles de Dieu qui changent les destinées.

Actuellement, au milieu d'un monde païen, nous voyons des hommes et des femmes tout ordinaires qui veulent vivre une vie chrétienne authentique et complète.

Pour être ce chrétien ordinaire, il me faut le don de Dieu. Pour être, avec Jésus, l'image de l'amour du Père là ou je vis, j'ai besoin d'être sauvé à tous les niveaux de mon être.

Les soeurs de Mère Teresa de Calcutta ramassent avec grand coeur les mourants dans les rues. Voilà un travail humainement impossible. La force de Dieu est nécessaire.

Vivre le mariage chrétien dans l'amour et le pardon continuel demande aussi la grâce de Dieu.

Nous courons un marathon avide de plaisirs, d'honneurs et d'aisance... Quel flambeau portons-nous?

À quelles portes frappons-nous? Porte des loisirs, porte du travail, porte des "bonnes relations" ou porte du progrès...? Qu'espérons-nous trouver derrière ces portes?

QUEL BONHEUR?

En fait, je cherche le bonheur. J'ai même un très grand désir de bonheur.

Cependant, dans cette recherche de tout instant, je connais la déception et l'amertume. Je suis frustré dans mes rêves et mes désirs.

Je suis dans l'impasse et voilà que retentit la parole de Jésus: "Heureux, vous les pauvres. Heureux, Heureux...." (Lc 6,20-21).

JÉSUS EST LE SAUVEUR

On m'a bien appris que Jésus est le chemin du bonheur. Mais cet enseignement religieux est peut-être resté pour moi lettre morte. D'ailleurs, de quoi Jésus pourrait-il me sauver? Peut-il sauver ma femme et mes enfants qui sont malades?

Cependant, pour ses disciples, Jésus est vraiment le Sauveur. Il a rencontré les mêmes obstacles que nous. Il les a tous assumés et vaincus dans l'amour. Il a pris sur lui tout le poids du monde: péché, souffrances, misères, faiblesses, tentations, jusqu'à la mort elle-même. "Il s'est anéanti lui-même jusqu'à la mort, la mort sur la croix" (Ph 2,8). "Il porta tout cela avec une humble patience et, au milieu de cet abandon, il accomplit les plus puissantes oeuvres d'amour" (Ruysbroeck, L'Ornement des Noces Spirituelles).

Les premiers disciples de Jésus font appel à son nom et à sa puissance qui sauvent

Un homme est couché à la porte du Temple et, comme il est infirme, l'entrée lui en est interdite. Il mendie de l'argent, de la compassion, du bonheur.

"Pierre fixe les yeux sur lui". Il voit le désir ardent dans son regard: "Au nom de Jésus-Christ... marche!... Il entra avec eux dans le temple, marchant, bondissant et louant Dieu" (Ac 3,1-8).

Cet homme est sauvé de son infirmité et de l'exclusion du lieu saint. Jésus lui ouvre la porte du Temple et celle de la louange.

Pour les apôtres et les premiers chrétiens, une chose est claire: Jésus est Sauveur.

JE SUIS L'INFIRME

Pourquoi ne pas l'avouer tout simplement: je suis l'infirme. Je suis cet homme paralysé, couché à côté de la piscine de Béthesda et incapable de bouger (cf. Jn 5,1-9).

Je suis ligoté par bien des liens: désirs, sentiments, peurs, habitudes, péché, refus de pardon... L'eau de la louange et de l'amour fraternel peut me guérir. Tout mon être aspire vers cette eau. Voilà des années que je vis à côté.

Jésus s'approche: "Veux-tu guérir? Veux-tu entrer dans l'eau de mon amour?" "Seigneur, je n'ai personne pour me plonger dans la piscine". Alors, Jésus agit lui-même pour moi. Il souffle son Esprit avec abondance, il me délie de mes liens, de tout ce qui me retient prisonnier. L'eau devient une "source jaillissante pour la vie éternelle" (Jn 4,14). Tout mon être est libéré: mon coeur, mon corps et mon esprit.

MON COEUR EST DUR

"Faisons l'homme à notre image", dit Dieu (Gn 1,26). Qu'est-il advenu de cette image de Dieu, de cette "icône" que je suis? Que de poussière! Elle s'en enlaidie comme ces icônes anciennes dont on reconnaît à peine le sujet tant elles sont encrassées. Qui lui rendra son éclat initial?

Ce n'est un secret pour personne: je suis fort centré sur moi-même. Qui guérira mon coeur durci, lourd, aveugle et malheureux? J'ai besoin d'un fameux changement.

Seule la source d'eau vive qui coule du côté ouvert de Jésus peut laver, restaurer et rendre à l'icône de Dieu que je suis sa vocation de louange et d'amour fraternel. Seul le pinceau du Saint-Esprit peut en raviver les couleurs.

MON ESPRIT EST TORDU

Quand saint Paul décrit le combat des disciples de Jésus, il nous dit que nous avons à saisir l'armure que Dieu lui-même nous prépare et nous donne. Le premier élément de cette armure qui nous équipe - de la part de Dieu - pour le combat spirituel est le ceinturon de la vérité (cf. Ep 6,14).

Notre cerveau a pris - au fil des ans - des courbures que nous trouvons normales, mais qui ne sont pas dans la droiture du Christ. Les erreurs, les faux raisonnements et le mensonge pénètrent en tout. Et même si je désire prendre le chemin de la vérité, je suis contaminé.

J'ai besoin d'être guéri. Et si je faisais confiance à Jésus et lui demandais simplement de guérir mon esprit?

MON CORPS ET MES SENTIMENTS

"L'Esprit du Seigneur m'a envoyé annoncer aux captifs la délivrance et aux aveugles le retour à la vue, renvoyer en liberté les opprimés..." (Lc 4,18). Aujourd'hui encore, Jésus vient à moi.

Je suis captif de mes habitudes, de mes sentiments, de mes envies, de mes jalousies, de mes colères... Jésus vient me délivrer.

Je suis aveuglé par l'égo ïsme, les difficultés, les peurs... Jésus me montre l'amour du Père déjà à l'oeuvre dans ma vie et dans ce monde; il me montre la bonté des frères et leurs souffrances, pour m'ouvrir à leur présence.

Je suis opprimé par la maladie, Jésus veut me libérer pour la louange et l'amour fraternel.

Ne mettons pas d'obstacles à la guérison du Seigneur. Il sait ce qui me convient pour que soit libéré en moi son amour.

LE MAL ET LE PÉCHÉ

"Toutes les idoles du pays, ces dieux que j'aimais, ne cessent d'étendre leur ravage et l'on se rue à leur suite... Leur nom ne viendra pas sur mes lèvres" (Ps 15).

Des idoles, il y en a tant autour de moi: argent, situation, pouvoir, télévision, cinéma, vedettes, ordinateur, réussite. Il y a des choses honnêtes dont je fais abusivement le but de ma vie. Et pourtant, je voudrais choisir Dieu!

"Pour moi, vivre, c'est le Christ". Voilà le cri de saint Paul à la fin de sa vie. Quel est le cri de mon être? Souvent je suis prophète à l'envers. Je ne fais pas tout le bien que je veux (cf. Rm 7,19). Je connais au fond de moi-même des eaux troubles...

J'ai visité à Rome une basilique chrétienne très ancienne, la basilique Saint-Clément. Sous la basilique, on peut voir la maison qu'une chrétienne avait mis à la disposition de ses frères dans la foi. Et sous cette maison, par un petit escalier, on descend dans un temple païen, dédié au dieu Mythra. Ainsi en est-il pour chacun de nous. Dans nos fondations, il y a des idoles toujours prêtes à se redresser: l'argent, le plaisir, le pouvoir.

"Frères, que devons-nous faire? Repentez-vous..." (Ac 2,36-38). Laissons le regard de Jésus s'enfoncer dans nos profondeurs et y apporter la vie de l'Esprit.

Le Mal existe, mais il n'aura pas le dernier mot. "Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous? Lui qui n'a pas épargné son propre Fils mais l'a livré pour nous tous, comment avec lui, ne nous accordera-t-il pas toute sa faveur?... Oui, j'en ai l'assurance: ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les puissances... ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté dans le Christ Jésus notre Seigneur" (Rm 8,32,38-39).

LA MORT

"Qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perdra sa vie à cause de moi et de la Bonne Nouvelle la sauvera" (Mc 8,35).

La grâce du martyre - du témoignage jusqu'à la mort - est pur don de Dieu. Blandine, une frêle jeune fille, une esclave, fut martyrisée à Lyon, en 177, avec un groupe de chrétiens. Un témoin raconte: "Nous avions tous peur pour Blandine. Sa maîtresse (chrétienne) redoutait que la jeune fille ne pût même pas affirmer franchement sa profession de chrétienne tellement elle était chétive". Quant à Perpétue et Félicité, deux jeunes mères, elles firent face à une vache furieuse avec un tel courage que "la cruauté inhumaine de la foule fut vaincue", c'était à Carthage, en l'an 203. Le martyre est l'épreuve de la mort pour attester que notre espérance est "plus forte que la mort".

Le martyre est une grâce particulière. Mais le Seigneur nous achemine tous vers notre mort, vers la vie. Une ride, puis un cheveu blanc, un accroc de santé... Tout doucement, le Seigneur nous parle: "Je te le prends... donne-le moi." Quelle grâce si, avant le dernier jour, nous avons compris et tout donné, avant même qu'il ne reste plus rien à offrir. Nous n'avons que notre vie à offrir au Seigneur et - paradoxe - c'est pour recevoir de lui la vie en plénitude.

DIEU ET NOUS

Toutes ces guérisons ne se feront pas à force de notre volonté. Il me faut remettre à Dieu la barre de mon embarcation. Pour cela, je dois m'enfoncer dans une louange toute simple.

Bien sûr, il me faut essayer de mettre un peu de vérité dans ma vie et de l'ordre dans mes émotions. Il me faut regarder la mort et la vie en face. Il me faut lutter contre le péché. Tout cela est très bien, mais c'est tout à fait insuffisant. J'ai d'abord besoin du souffle de Jésus. J'ai besoin de sa force.

CONCLUSION

Cette semaine, je vais entrer de tout mon coeur dans la louange. La louange du Seigneur pour tout ce qu'il est, parce qu'il nous aime.

Cette semaine encore, je vais décider une vie d'amour et surtout en demander la grâce au Seigneur. Toute vie chrétienne est faite du don de Dieu et de collaboration humaine.

Cette semaine encore, de tout coeur, je lirai la parole de Dieu.

SEPT TEXTES À MÉDITER

1 - Actes des Apôtres 3,1-8
2 - Jean 5,1-9
3 - Jean 4,14
4 - Genèse 1,26
5 - Actes des Apôtres 2,36-38
6 - Luc 4,18
7 - Luc 6,20

QUESTIONS

Comment as-tu rencontré le Seigneur?
À quel niveau de ton être as-tu besoin d'être sauvé?
Quelle est ton expérience de la Parole de Dieu?


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Dernière mise à jour 2 avril 1999

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