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SSP 15 décembre 1997

ÉCHO DES JOURNÉES MONDIALES DE LA JEUNESSE

(14-24 août 1997)

Je m'appelle Marie, j'ai 19 ans et je faisais partie du million de jeunes qui étaient à Paris cet été.

Je voulais rencontrer d'autres jeunes qui avaient la même foi que moi. Je voulais savoir ce qu'est l'Église universelle, voir jusqu'à quel point Dieu nous unit.

Je voulais voir aussi l'Europe, voir Rome où les premiers chrétiens ont été persécutés, la France d'où viennent la plupart de nos ancêtres. Il était impressionnant de voir les lieux dont parlent les Actes des Apôtres.

Ce pèlerinage a porté beaucoup de fruits. J'ai appris l'abandon, autant pour les petites choses que pour les grandes. Je sais maintenant que si je ne connais pas encore ma vocation, c'est que ce n'est pas encore le temps, que je peux encore attendre. J'ai aussi appris à vivre en communauté, je n'avais jamais vécu en un si grand groupe pour un si long temps. Parfois, la solitude me manquais et je ressentais vivement le manque d'intimité de ce style de vie.

Aussi' j'ai retrouvé le plaisir simple de jouer de la trompette. Dans les rue de Paris, en attendant l'autobus, le métro, nous chantions, accompagnés d'une guitare et je jouais de la trompette. C'est un de mes plus beaux souvenirs.

D'autre part, ce pèlerinage a aussi renforcé ma foi. J'ai vu la puissance de Dieu à travers les "Journées mondiales de la Jeunesse". Seul Dieu pouvait nous rassembler. Nous étions tous différents mais tous pareils. La fraternité nous unissait. La messe avec le Pape fut le sommet de tout. Malgré la chaleur et la fatigue nous avons communié ensemble.

Dieu était à Paris, je l'ai vu.

Marie Lambert 19 ans

Saint-Nocolas, Québec

UN MESSAGE D'ESPOIR, UN ENVOI EN MISSION

La paix entre tous les peuples, voilà ce que nous les jeunes, nous désirons. Pour la plupart, nous avons de la difficulté à y croire, mais la flamme d'espoir ne s'éteint jamais. Notre foi nous oblige à croire qu'un jour la paix entre blanc, noirs, rouges, jaunes et autres régnera. Pour ma part, cet espoir en un monde de paix dans le Christ a eu ses fruits cet été aux "Journées mondiales de la Jeunesse" (JMJ). Puisque là, à Paris, nous avons vécu, nous le groupe de Marie-Jeunesse, cette communion entre jeunes et moins jeunes dans la foi, la charité et l'espérance. Partout, dans les rues, dans les restaurants, les métros, tous chantaient, jouaient de la guitare, de la trompette, du tambour et dansaient. Entre peuples différents, coutumes différentes et langues différentes, on reconnaissait cette foi au même Christ Jésus. Sans comprendre les mots dits avec la bouche, on pouvait comprendre les mots venant du coeur. Une union entre tous les peuples du monde dans le coeur de Jésus et de Marie. Quel bonheur!

Parler des JMJ sans qu'il soit question du Saint-Père? l'un ne va pas sans l'autre! Malgré la fatigue et la chaleur étouffante, notre Papa de l'Église a tenu à être présent et à animer toute la messe devant plus d'un million de jeunes de toutes les nations. Son message? Un message d'amour, d'espoir: espoir pour les plus jeunes car l'avenir est pour nous; espoir pour les plus vieux en leur disant que leurs prières ne sont pas vaines. De plus, lors de la bénédiction, ils nous a nommés "missionnaires". Chacun est reparti missionnaire dans sa propre patrie. Propager la foi, l'amour, la Parole et être des "témoins du Christ": voilà ma mission et la vôtre. "Ô! Seigneur, aide-moi dans cette mission que tu m'as donnée pour qu'à la manière de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus je puisse moi aussi être sainte." Quel plus bel exemple je puisse avoir que celui de la petite Thérèse! Elle est la patronne des missionnaires alors qu'elle a passé sa vie dans son couvent, au Carmel de Lisieux! Une sainte qui est maintenant Docteur de l'Église, qui est morte à 24 ans et qui, de sa vie, n'a jamais touché à un seul livre de théologie, mais qui nourrissait constamment son coeur de la sainte Parole. Missionnaire, elle l'était par ses prières, ses sacrifices, son abandon total au Père.

"Ô Seigneur, fais que chacun de nous puissions être des témoins de ton amour saint, de ton amour unique. Donne-nous toutes les grâces dont nous avons besoin pour continuer à vivre pleinement la foi, l'espérance et la charité. Amen".

Je vous donne rendez-vous avec le Saint-Père aux prochaines Journées mondiales de la Jeunesse à Rome en l'an 2000...

Une petite soeur dans le coeur de Jésus et Marie

Amélie Paquet, 20 ans

Saint-Nicolas, Québec


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