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SELON SA PAROLE 15 février 1998 Volune24 numéro 2 PRIER EN IMPOSANT LES MAINS
Irma Daigle

Prier sur les gens, c'est faire acte d'Église et accomplir un service de charité; c'est prier parce qu'on les aime; c'est prier parce que le Seigneur les aime; c'est dire au Seigneur: "Moi, je ne peux rien pour mon frère, pour ma soeur, mais toi, tu le peux, donne-moi tes mains, donne-moi ton coeur, donne-moi tes yeux, donne-moi ton corps."

L'IMPORTANCE DES SIGNES

Le Seigneur nous a confié un ministère de la prière dans lequel il agit à travers le "ministre" qui est là comme instrument.

La liturgie adoptée par l'Église dans l'administration des sacrements a toujours accordé une grande importance aux signes. C'est le Seigneur qui opère, mais le ministre doit aider à rendre ce signe signifiant, c'est-à-dire, il doit ajuster ses gestes afin de transmettre la grâce de Dieu. Le prêtre doit rompre le pain pour le donner, il doit verser l'eau pour la faire couler. C'est par l'imposition des mains que l'Évêque montre le chemin et envoie en mission le prêtre qu'il ordonne. Dans les sacrements, on peut dire que c'est la grâce de Dieu qui est transmise au nom de Dieu, par une puissance qui vient de lui.

LES SACRAMENTAUX

Dans le prolongement des sacrements, il y a des gestes qui ont aussi une puissance, mais cette puissance vient de l'Église. Ce sont les sacramentaux: l'eau bénite, l'angélus, le bénédicité etc.

L'imposition des mains est un signe et un geste par lequel le Seigneur agit par nous qui ne sommes que des instruments.

Dans la 1ère lettre de saint Pierre, nous lisons: "Mais vous, vous êtes une race élue, un sacerdotal royal, une nation sainte, un peuple acquis, pour annoncer les louanges de Celui que vous appelé des ténèbres à son admirable lumière" (1 Pi 1,9).

Nous sommes des appelés de Dieu, non pas que nous sommes meilleurs, mais parce que tout le peuple de Dieu est in peuple sacerdotal par le baptême et la confirmation. On n'utilise pas assez le pouvoir contenu dans le "caractère" du baptisé et du confirmé. On donne souvent comme exemple, les époux qui oublient la puissance du sacrement de mariage en ne bénissant plus leurs enfants...(je me rappelle la bénédiction de mon père, c'était important). Les signes du sacrement devraient signifier pour les familles et pour nous tous le pouvoir de se tenir la main, de bénir ensemble, éduquer ensemble, de prier l'un sur l'autre dans les familles, les enfants, les malades, etc, enfin de restaurer l'unité dans la famille à une profondeur sacrée, et cela toujours ensemble dans la prière, l'imposition des mains, n'étant pas le moindre moyen.

Pour manifester et "exercer" ce "caractère" contenu dans notre baptême et notre confirmation, une façon privilégié de le faire est l'imposition des mains, la prière sur les autres, afin que les grâces et les vocations se réveillent et que celui qui reçoit cette force ait à son tour le goût de l'appliquer... en se donnant à ce ministère. C'est cela le renouveau.

Comme vous le voyez, la prière par l'imposition des mains apparait ainsi comme une expression sensible de solidarité. La société qui est marquée par l'Esprit Saint exprime une unité spirituelle, une appartenance commune à un chef Jésus et cette société, qui est "nous", agit en tant que personnes qui sont sous le pouvoir, la puissance et la mouvance de ce même Esprit.

NOTE D'AUTEURE

Religieuse de la Congrégation Notre-Dame, Soeur Irma Daigle oeuvre au sein du Renouveau charismatique depuis les débuts. Elle fait partie du groupe de prière de St-Louis de Kent, N.-B., et est membre du Comité diocésain de Moncton.

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Dernière mise à jour 25 février 1998

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