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Selon Sa Parole 15 janvier 1998

TÉMOIGNAGE DE GUÉRISON

En avril 1991, je fus victime d'un accident qui a changé le cours de ma vie, car les séquelles physiques de l'accident m'ont empêché de reprendre mon métier de charpentier-menuisier-échafaudeur. A l'automne 1992, j'ai sombré dans une dépression majeure et fus hospitalisé le 23 décembre 1992 pour la première fois en psychiâtrie. J'ai passé Noël sans ma femme et mes enfants, mais j'étais tellement mal en dedans de moi que je me sentais en sécurité entre les murs de l'hôpital. Je savais que mon épouse et mes enfants ne pouvaient comprendre ce que je vivais intérieurement: la peine, la souffrance, le mal, le grand vide de l'âme. Suite à l'hospitalisation, j'ai pris des doses massives de médicaments qui m'ont rendu insensible à ce que vivait mon entourage, à mes responsabilités d'époux et de père de famille, à la peine que je causais aux autres qui vivaient autour de moi; alors le désir du suicide s'est installé dans mes pensées. Pendant les trois années que dura la dépression, j'ai eu des séjours à l'hôpital, deux tentatives de suicide; je faisais tous les soirs des prières à Dieu de venir me chercher, car je me sentais inutile, vidé de tout, sans plus aucune énergie.

Un jour j'ai rencontré une personne qui a été ma planche de salut; elle m'a amené à un prêtre qui a prié sur moi à plusieurs reprises pour une guérison de ma psychologie et qui m'a donné le sacrement des malades en vue de ma guérison. Il y a eu une dernière tentative de suicide, mais tout de suite après j'ai senti que ma guérison était commencée, j'avais en moi une force et un goût de m'en sortir. Pendant ma maladie, j'avais tellement épuisé la confiance de ma famille que je ne pouvais leur dire que la flamme qui me réchauffait en dedans était vraiment réelle, personne ne m'aurait cru. Alors au fil des jours, j'étais de mieux en mieux et cela était visible; mon visage et mon regard se transformaient. Les gens de mon entourage l'on remarqué et l'ont dit à mon épouse.

Je sais maintenant que je suis complètement sorti de cette dépression profonde que j'ai vécue durant trois ans et c'est le Seigneur qui m'a guéri, mon épouse et mes enfants le savent et tout mon entourage. Voici ce que mon psychologue a écrit dans son rapport final sur ma dépression en date du 15 janvier 1997: "nous n'observons plus aucun élément dépressif chez monsieur Gagnon. Sa perception de lui est positive, sa confiance en lui est revenue. De plus, je crois qu'il n'est plus tellement vulnérable à la dépression étant donné qu'il a un bon appui de sa conjointe et qu'il ne négligerait pas les signes précurseurs d'une baisse de moral. Considérant que monsieur Gagnon a retrouvé son équilibre psychologique, je ferme son dossier".

Voilà ce que le Seigneur a fait pour moi, aidez-moi à le remercier chaque jour.

Vincent Gagnon,

St-Raphaël (Comté de Bellechasse)

Québec


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Dernière mise à jour 27 janvier 1998

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