Un père prédicateur a dit que le ciel n'était pas un lieu, mais un état d'âme. Alors, Jésus et Marie qui ont un corps, ou sont-ils si le ciel n'est pas un lieu?

Que le ciel soit surtout le bonheur d'une âme en présence de son Dieu, je le crois. Avec le Seigneur, je goûterai le bonheur sans fin (Ap 3, 20-21).

Que le ciel soit aussi un lieu où nous nous trouverons en notre corps et en notre âme, je le crois aussi. Mais, peut-être, sommes-nous limités par notre conception humaine des réalités qui suivent la mort. Au ciel, nos corps glorieux et transformés connaîtront des privilèges qui nous sont présentement inconnus.

Le Seigneur n'a pas fourni des détails sur le paradis, sur cette vie éternelle, sur ce ciel de bonheur. Je sais qu'il existe. Je sais que j'y suis appelé. Je sais que j'y serai parfaitement heureux avec mon Dieu et tous les saints et saintes. Il m'importe peu de connaître toutes les circonstances qui entourent cette éternité de bonheur dont je jouirai en mon corps ressuscité.

"Nous annonçons", dit saint Paul, "ce que l'oeil n'a pas vu, ce que l'oreille n'a pas entendu, ce qui n'est pas monté au coeur de l'homme, tout ce que Dieu a préparé pour ceux qui L'aiment" (1 Co 2,9).

Pourquoi offrir des prières et des messes pour les morts?

Dieu, les ayant déjà jugés, ces prières et ces messes changeront-elles la situation pour leurs âmes?

L'Eglise a toujours favorisé la coutume de prier et d'offrir le Saint-Sacrifice de la Messe pour les défunts. Elle se rappelle ces paroles du deuxième livre des Macchabées, où il est écrit que c'est "une pensée sainte et pieuse" de prier pour les morts (2 M 12,45).

Les défunts sont déjà jugés, il est vrai. Ceux qui sont au ciel n'ont pas besoin de nos prières. Nous devons plutôt leur demander leur intercession. Ceux qui sont damnés se sont engagés à jamais loin du Seigneur.

D'autres sont dans le purgatoire. Il sont des ami(e)s de Dieu qui doivent se purifier avant de paraître en sa présence. Nous pouvons les aider pendant ce temps de purification en intercédant pour eux dans nos prières et surtout par l'offrande de l'Eucharistie. Dans cette grande famille des enfants de Dieu que nous formons avec tous les élus, n'est-il pas normal de nous entraider?

J'ai été élevé dans la religion catholique par mes parents. J'aime cette Eglise et je ne voudrais pas m'en séparer. Les Témoins de Jéhovah viennent me solliciter pour lire la Bible avec eux. Est-ce que je dois leur dire poliment de ne plus revenir chez-moi?

Oui! Faites-le poliment, mais avec fermeté. Autrement, ils reviendront vous importuner avec une ténacité causée par leur prosélytisme et un certain fanatisme religieux.

Il ne sert à rien de vouloir discuter avec eux. Ils ne vous écoutent pas et ils n'ont qu'un but, celui de vous faire quitter l'Eglise pour adhérer à leur secte.

Leur interprétation de la Bible diffère complètement de la nôtre et prévient tout dialogue à ce sujet. Ils s'en tiennent au sens littéral et faussent facilement la teneur du texte sacré qu'ils choisissent et interprètent à leur façon pour étayer leurs idées.

Exigez qu'ils respectent votre foi et vos convictions religieuses; exigez donc qu'ils ne reviennent plus essayer de vous endoctriner.