L'amour de Dieu a guéri ses peurs
Je
savais que mon oncle Georges était gravement malade. Aussi, ma mère et moi
décidons d'aller le voir pour lui apporter le secours de notre affection. Et
voilà qu'il me parle de sa rencontre avec Dieu. Rien que d'y penser, il avait
encore les yeux pleins d'eau.
Toute
sa vie, Dieu avait été pour lui un juge sévère et il en avait eu très peur. Il
n'osait s'approcher de Lui dans une église. Tout a commencé lors d'une fin de
semaine pour les couples : des témoignages, des conférences et un lieu où le
Saint-Sacrement était exposé.
Poussé
à entrer dans la petite chapelle, il s'adosse au mur près de la porte : il
voulait être proche au cas où la peur le prendrait. La chapelle baignait dans
une douce pénombre et tout semblait très calme. Une dame agenouillée, face
contre terre, priait ardemment. Le silence... Dieu était là.
Il
s'est laissé regarder par Lui. Soudain, un envahissement... l'amour de Dieu
dans son cœur. Il était plus qu'ému. Cela a duré un bon moment. Oh ! combien
cela change les barèmes quand on goûte à la tendresse de Dieu ! L'étonnement
était grand de ne pas se sentir juger sévèrement, mais désiré et attendu depuis
longtemps par un Dieu qui l'aimait et l'espérait.
Après
un bon moment, la dame se lève ; il la reconnaît... son épouse : dans la pénombre,
elle n'était pas très visible. Ils sont allés tous les deux plus proche de
Jésus, le cœur plein de reconnaissance et de joie.
Peu
de temps après notre visite, le Seigneur l'a rappelé près de Lui pour toujours.
Ils se parleront d'amour.
Lucille Chamberland
Je venais de gagner mon
nouveau poste d'affectation à Maroua (Cameroun). Je n'avais pas de téléviseur à
la maison. De temps en temps, mes enfants allaient chez mes voisins pour voir
des émissions.
Un jour, ces derniers devaient quitter la maison pour
manger à l'extérieur. Comme mes enfants y étaient, ils ont éteint le téléviseur
en leur demandant de sortir. Mes enfants se sont alors mis à pleurer. J'étais
bien touchée en les voyant arriver ainsi, en pleurs. J'ai dit au Seigneur : «
Que dois-je faire ? Me voici, je suis au nord du pays, je ne connais aucun
commerçant chez qui prendre l'appareil à crédit... Je remets tout cela entre
tes mains ». C'était un dimanche soir.
Le lundi matin à 7 h 30, je me suis rendue au travail, à la
Société Nationale des Eaux du Cameroun. À mon arrivée, le caissier m'a dit
d'arroser (de fêter) car j'obtenais une promotion. Cela m'a étonnée... et
encore plus quand il m'a tendu la main pour me remettre un montant d'argent pour
couvrir les vacances et les frais inhérents au nouvel emploi.
J'ai sursauté de joie en disant merci au Seigneur : j'avais
obtenu ce montant (FCFA 120 000 soit environ 261,00$ CAD) sans en faire la
demande. J'ai pu acheter un téléviseur grâce à la puissance de mon Seigneur. Le
soir venu, mes enfants découvraient, ravis, ce merveilleux cadeau, une manne
tombée du ciel
Nous sommes tous à la fête ! Merci Seigneur !
Marie Derboise, Camerou
Je loue, je bénis et je rends grâce à la Divine Providence...
Le
matin du 26 septembre. En route... De ma demeure à Grand-Sault vers l'hôpital
de Perth Andover au Nouveau-Brunswick, pour une prise de sang. À jeun depuis 18
h 30 la veille, je n'ai pas eu à attendre longtemps. J'avais l'habitude de
déjeuner au Mary's Bake Shop de Perth, mais ce matin-là, je ne pouvais pas car
je devais faire réparer un cadre. Je projette donc de retourner à Grand-Sault
déjeuner chez MacDonald, porter l'objet à réparer, visiter ma sœur et passer
l'après-midi avec une amie.
Je
quitte l'hôpital et monte dans ma voiture. Selon mon habitude, quand je suis
seule, j'entreprends la récitation du rosaire. À proximité de Grand-Sault, je
suis un tracteur tirant une assez longue remorque de patates. Impossible de
dépasser, la ligne est double. J'attends... puis l'occasion se présente ; à ce
qu'il me semble, je regarde attentivement, signale mon intention de dépasser et
je m'engage.
Vrang
! J'entends comme une explosion en arrière de moi. Qu'est-ce qui se passe ?
Qu'est-ce qui m'arrive ? La lunette arrière éclate. Je suis projetée vers
l'avant, et fortement vers l'arrière. Le dossier du siège se brise jusqu'à se
coucher sur la banquette arrière. Je rebondis vers l'avant et là... je sens une
Présence divine... comme la douceur d'une main qui soutient mon dos.
Je
regarde à l'avant. J'étais en sens inverse et j'allais percuter une voiture
bondée de passagers. Je crie : « Ah non ! Seigneur ! ». Je me sens alors
envahie d'une grande force divine, d'une présence mystérieuse, pleine d'une
paix et d'un calme sans pareils.
Je
conduisais mon auto, mais c'était comme si Quelqu'un conduisait à ma place. Le
conducteur d'en face donne un coup de volant pour m'éviter et le Seigneur donne
le sien par mes mains. Un autre accident venait d'être évité.
Je
me rappelle l'avoir loué pour ce qui venait d'arriver. Doucement, j'ai signalé,
rangé mon véhicule sur le côté et arrêté le moteur. Je suis restée là. Puis, un
jeune homme s'approche de moi, s'informe de mon état, me propose de faire venir
l'ambulance. Un peu amochée, je lui réponds que je n'en ai pas besoin. Je lui
demande ce qui m'est arrivé. Il me répond que j'avais ralenti et que, me
suivant de trop près, il n'a pu freiner suffisamment ; le poids-lourd qu'il
conduisait a embouti ma voiture.
Une
policière et un caporal me conduisent à l'hôpital. On vérifie : un peu mal à
l'épaule, une raideur au cou, mais aucune égratignure, aucune blessure, aucune
perte de conscience. Mon auto, une perte totale.
Je
loue et rends grâce du plus profond de mon cœur et remercie le Seigneur, Marie
et toute la cour céleste. Amen ! Alléluia ! Chose bizarre, sur la banquette
arrière, ce cadre en plâtre portant le visage de Jésus que je devais porter
chez le réparateur : les milliers d'éclats de la lunette arrière l'ont brisé en
mille morceaux. Mais, le visage de Jésus qu'il portait est demeuré intact, lui
aussi sans égratignure et sans blessure.
Chers
amis, j'espère et souhaite que mon témoignage fera grandir en votre cœur la foi
en Notre Seigneur Jésus et que sa Présence agissante et vivifiante puisse vous
transformer comme elle l'a fait pour moi. Merci Jésus, mon Seigneur et mon
Sauveur !
Jacqueline,
Grand-Sault
Le Seigneur guérit
aussi en Ontario...Alléluia !
« Yahvé a pitié, il est juste, notre Dieu est tendresse
; Yahvé protège les simples, je faiblissais, il m'a sauvé »
(Ps 116, 5-6). Je suis le dernier d'une famille de dix, une
bonne famille chrétienne. À l'école, j'ai toujours eu beaucoup de difficultés.
Je suis allé au congrès charismatique et j'ai participé à
quelques retraites. Mon épouse fréquente les groupes de prière depuis 1984.
Quand elle me demandait de l'accompagner à des soirées de prière, je lui disais
que c'était bon pour elle et les petites vieilles.
Il y a douze ans, lors d'un congrès à Ottawa, je me suis
présenté pour l'imposition des mains. Le couple de priants m'a demandé ce que
je voulais. Je leur ai dit de prier pour la guérison dans ma sexualité, ce que
j'ai obtenu.
Mon épouse m'a proposé une agapèthérapie, au Centre de
l'Amour. J'hésitais... un vrai combat. Puis, j'ai accepté. Les enseignements me
touchaient beaucoup. La responsable nous invita à nous rendre à la chapelle si
l'on se réveillait la nuit : le Saint-Sacrement y est exposé. Il y avait là
aussi un petit Enfant-Jésus dans le berceau : on pouvait le prendre et lui
parler.
À 3 h de la nuit, je me suis rendu à la chapelle. J'ai dit
quatre dizaines de chapelet. Le Saint-Sacrement n'était pas là, le petit Jésus
non plus. J'ai cherché l'Enfant-Jésus derrière l'autel et dans les bancs. J'ai
ouvert une porte... des livres. Je suis allé dans la salle où se tenaient les
enseignements. J'ai ouvert une porte et j'ai vu le Saint-Sacrement.
J'ai trouvé aussi l'Enfant-Jésus. Je lui ai parlé comme un
bon papa. Il m'écoutait, je lui ai demandé de ne pas m'en donner trop. Je suis
retourné à ma chambre vers 5 h ; je ne pouvais pas dormir, je priais et louais.
Avant l'enseignement de la matinée, je suis repassé par la
chapelle. Deux dames y étaient assises. J'ai dit à l'Enfant : « Je t'adore et
je t'aime ». Là, une femme m'a poussé et donné l'Enfant-Jésus. J'ai dit : « Je
demande pardon pour tous ceux que j'ai offensés et je pardonne à tous ceux qui
m'ont blessé ». Ça m'a parlé fort dans le cœur : « Il y en a une à qui tu n'as
pas pardonné... ta femme. Ton orgueil, ta gêne et ta peur, ça ne vient pas de
moi ». J'ai demandé au Seigneur : « Ça vient de moi ou de toi ? » Il m'a dit :
« Si tu crois, tu seras sauvé ». Là, je lui ai dit : « Je crois en toi,
Seigneur ». Puis j'ai pleuré ; les deux dames ont prié sur moi en langues.
J'aimais ma femme parce que je la trouvais bonne pour la
cuisine et la couchette. J'aimais la pêche, la chasse et le hockey et ça,
c'était plus important. J'avais un amour égoïste.
Maintenant,
je sais que le Seigneur change mon cœur. Déjà, j'allais à la confesse trois ou
quatre fois par an-née ; aujourd'hui, c'est plus facile, j'y vais plus souvent.
Je fréquente les soirées de prière et je me rends plus souvent à la chapelle.
« Retourne, mon âme, à ton repos, car Yahvé t'a fait du
bien. Il a gardé mon âme de la mort, mes yeux des larmes et mes pieds du
faux-pas ; je marcherai à la face de Yahvé sur la terre des vivants » (Ps
116, 7-9).
Donat Charron, Garson, ON
Magazine SELON SA PAROLE (QUÉBEC) traitant de questions reliées à la
spiritualité, l'évangélisation, l'éducation de la foi et la vie en Église
Selon Sa Parole janvier-février vol. 28 numéro 1
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